La Provence, 15 juillet 2009 FESTIVAL D’AVIGNON – LES CRITIQUES DU OFF L’or qu’elle trouve est en elle à l’Alibi Théâtre
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L’histoire de Camille Claudel, artiste incomprise ! "l'or qu’elle trouve est en elle" raconte la fin de sa vie, triste et malheureuse. Pendant les trente dernières années de son existence, Mademoiselle C, comme elle était surnommée, est internée à Monfavet. Au fur et à mesure que passent les années, elle est oubliée par sa famille, ses amis et par son bien-aimé, le sculpteur Auguste Ro-din. Ignorée de tous, elle crie, souffre et finit par devenir folle. Dans sa folie, elle crie un nom, l’appelle et le maudit : Rodin ! Son maître, son amant... et celui qui l’a enfermée.
Dans un monologue époustouflant, la comédienne Pauline Latournerie est étonnante de justesse et d’émo-tion. Habillée d’un seul drap sale, elle envoûte son public par sa présence. Cependant, elle n’est pas seule sur scène, une danseuse, Eléonore Stern, danse la souffrance corporelle de Camille, André Stern accompagne son délire à la guitare, une guitare à dix cordes qu’il a fabriqué spécialement pour la pièce.
L’or qu’elle trouve est en elle, c’est la vie incroyable d’une artiste, l’immense talent d’une actrice et un moment d’une intense émotion. ■
Floriane la Rocca
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