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QUELQUE PART, UNE VISITE, AVANT LA NUIT de Daniel Keene traduction Séverine Magois Editions Théâtrales
création mondiale
La distance par l'absence, l'absence par la distance
Quatre destins se croisent avant minuit, quand les ombres métamorphosent le monde.
Jeux de clair obscur entre les réalités de chacun, les champs de perception des uns côtoient ceux des autres, altérant ressentis et mémoires.
"Quelque part après minuit" ou la distance entre deux êtres par l'absence de mémoire. Agnès souffre d' une maladie neurodégénérative du tissu cérébral qui entraîne la perte progressive et irréversible des fonctions mentales.
Ces changements psychologiques influent sur les qualités humaines essentielles et pour cette raison la maladie d'Alzheimer est quelquefois décrite comme une maladie où les victimes subissent la perte de qualités qui forment l'essence de l'existence humaine.
La recherche sur les lumières naturelles, défaillantes, feutrées, directionnelles, aléatoires peint la fragilité des instants partagés.
"La visite" : ou l'absence de la mère pour l'une et l'absence du pouvoir de se souvenir pour l'autre dûes à la distance qui sépare les êtres.
Un père s'efface, telle une mémoire pudique, devant sa fille. Dans le même train qu'Agnès et Sylvie (et sans se rencontrer) il raconte à l'enfant la mère qu'ils vont rejoindre. Les réponses du père édulcorent ses propres vérités, effacent partiellement ses réalités. Le temps passe, se souvient-on du temps passé ou de nos souvenirs, architectes de nos illusions, de nos impressions ?
Télécharger le dossier officiel (PDF) : cliquer ici
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