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La musique |
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La musique
Errance lancinante, la confidence du rôdeur scande le rituel de la métamorphose d’un homme en rapace.
Sourde mélopée hypnotique, la musique de Giancarlo Ciarapica puise aux sonorités électroacoustiques, hybridation des torsions de « musique nouvelle » et des langages d’oiseaux.
Au rythme des pulsions cardiaques du personnage, les voix basses synthétiques et chants animaliers tressent le drame final. Ils amplifient le caractère métaphorique de la mutation.
Les stridulations nourrissent l’inconscient collectif du public ; elles inspirent l’état caniculaire des tragédies anciennes, quand l’inexorable se trame sous un soleil accusateur (déplacement du scorpion, menace du serpent à sonnettes …)
La mort rôde dans les bruissements de ses hôtes (nécrophores, vers…) dont le rapace, lui, s’alimente.
Au carrefour d’ambiance sonore, d’univers fantastique et d’archives documentalistes animalières, les jeux sonores du spectacle explorent les phobies et les passions du spectateur pour un monde où grouillent d’autres vies, aussi misérables que celle du rôdeur, où, finalement, nous nous rejoignons tous.
---> Dossier officiel (PDF, 580 KB)
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